Bateau pneumatique, semi-rigide ou rigide, faites le bon choix. Qui n’a pas rêvé d’avoir sa propre embarcation pour aller faire des balades en mer, pour partir pêcher au large ? Le choix des modèles de bateau est vaste et il n’est pas toujours aisé de savoir ce que l’on veut exactement. Voici un petit guide qui vous permettra d’opter pour le type de bateau qui vous convient.
Sommaire
Le bateau pneumatique
C’est la solution la plus simple et la plus économique. Une fois dégonflé, ce bateau se range facilement dans un coffre de voiture. De pilotage aisé, il séduit les amateurs de sensations fortes, de ski nautique, voire de pêche.
Le bateau semi-rigide
Il se définit par une coque dure, en plastique, entourée d’un « boudin » gonflable et c’est sans conteste l’embarcation à la mode. En France, il représente une nouvelle immatriculation sur trois.
Aisément transportable sur une remorque, il n’est pas tributaire d’une place de port. Contrairement aux croyances, c’est un bateau sûr, très souvent utilisé par les professionnels du secours en mer.
Polyvalent, il est utilisé dans le Sud pour les balades familiales dans les criques inaccessibles depuis la terre. Les derniers modèles bénéficient de vastes bains de soleil, de douchettes et d’une table, très maniable, il vous permettra de découvrir de petits mouillages difficiles d’accès.
En Bretagne, les versions plus « rustiques » avec des modèles plutôt haut de gamme, ont du succès, grâce à un espace plus dégagé, parfaitement adapté à la pêche et à la plongée.
Avantages : ces bateaux, pliables ou semi-rigides, sont faciles à transporter, à installer et à piloter. Leur légèreté garantit de bonnes performances sans forcément augmenter la puissance du moteur. Et qui dit moteur moins puissant, dit consommation modérée. Un argument de poids. En outre, sur les semi-rigides, le confort existe réellement.
Les coques rigides : Idéales en famille
L’Open
Entre 4,50 et 7 m, il n’offre pas d’aménagement et est largement ouvert, équipé d’un moteur hors-bord. Très simple d’utilisation, il nécessite peu d’entretien. Peu usité pour la croisière, il séduit surtout les amoureux de sensations fortes.
Sur les bateaux hors-bord, le moteur est amovible, fixé à l’extérieur de la coque. Ce sont des moteurs 2 temps à injection directe (moins polluant) ou 4 temps.
Le Watkaround
Le Watkaround est dérivé du modèle précédent, mais dispose de grands bains de soleil sur la partie avant. En dessous, une petite cabine est généralement aménagée avec deux couchettes. À l’arrière, l’espace très dégagé lui confère une vocation de pêche.
Ce modèle, doté d’un moteur hors-bord, mesure entre 6 et 9 m. S’il conserve la simplicité des Open, il est idéal avec des enfants ou pour une nuit.
Le Day Cruiser
Entre 4,50 et 7 m, il jouit d’aménagements plus complets. On trouve, dans cette catégorie, les premiers moteurs in-board. La cabine est aussi plus confortable, surmontée d’un solarium. L’espace arrière peut accueillir un salon de pont, avec même selon les constructeurs des banquettes.
Sur un navire in-board, le moteur est fixe, installé dans un compartiment insonorisé du bateau. Habituellement diesel.
Le pêche-croisière
De 5 à 9 m, équipé de moteurs diesel in-board, il s’apparente à un camping-car des mers. Si les premiers modèles, orientés pêche, offraient un vaste cockpit et une petite cabine, les derniers-nés inversent la tendance en privilégiant l’aspect croisière, avec 2 à 4 couchettes tout confort, un cabinet de toilette et de bons aménagements de cuisine.
Les modèles de luxe
Ces unités possèdent plusieurs cabines, une vraie cuisine et des aménagements très confortables, voire luxueux. Dans la première catégorie, encore abordable, on trouve le Cabin Cruiser, utilisé pour des sorties à la journée privilégiant baignade et bains de soleil.
Dans la gamme supérieure, le Flying Bridge se caractérise par ses larges dimensions, entre 10 et 20 m et son bel espace de vie, situé sur la cabine de pilotage.
Pour acheter un bateau, consultez un site spécialisé
Une fois que vous avez déterminé quel type de bateau, vous souhaiteriez acheter, tout ce qu’il vous reste à faire, c’est d’en trouver un. Mais par où commencer, quand on n’y connaît rien et que l’on ne vit pas sur la côte ? Faut-il s’y rendre, afin de prospecter ce marché par soi-même ? Non, pas du tout : à l’heure d’internet, cela serait une perte de temps conséquente ! En effet, tout se passe en ligne désormais, et cela concerne aussi l’achat et la vente de bateaux pour les particuliers. Pour commencer, l’idéal est de consulter un site spécialisé, sur lequel on trouve régulièrement de nouvelles annonces de bateaux à vendre.
Pour se faciliter la vie, on trouve une manière de trier les bateaux en fonction de critères comme les catégories ou les marques de bateaux à moteur, les catamarans et autres voiliers neufs ou d’occasion, etc. Il est donc très simple de faire des recherches ciblées, afin d’obtenir des résultats les plus satisfaisants possibles. Si l’on ne trouve pas immédiatement le bateau de ses rêves, il suffit de revenir la semaine suivante et peut-être que là, on trouvera une nouvelle annonce.
Acheter un bateau neuf ou d’occasion ?
Si la production française, et donc le marché du neuf, se porte bien, celui de l’occasion aurait tendance à stagner.
Le salon Mille Sabords est la référence européenne en la matière. On note que les unités motorisées, récentes et transportables, tirent leur épingle du jeu, face aux grosses unités et aux voiliers. Si les professionnels vendent les occasions à des tarifs très raisonnables, voire au-dessous de l’argus, les particuliers ont, eux, une fâcheuse tendance à vendre au-dessus.
Toutefois, signalons que les bateaux d’occasion sont bien entretenus. Les seniors, s’ils aiment arpenter les allées du salon, sont encore frileux. Par peur de se faire avoir par les particuliers, ils préfèrent acheter de l’occasion chez les revendeurs.
Louer son bateau : Une alternative
Avant d’acquérir votre bateau, réfléchissez bien. Coût à l’année, entretien, éloignement des zones navigables et donc faible utilisation… sont autant de paramètres à prendre en compte. La location est souvent une alternative avantageuse :
- Vous ne louez que pour le temps réel d’utilisation, ainsi pas de problème de place en port ni de remorquage.
- Changer de zone de navigation en fonction de vos envies, sans avoir à déplacer votre bateau.
- Vous pilotez un modèle récent et bien entretenu. C’est aussi le meilleur moyen de tester plusieurs bateaux avant d’acheter.
Les tarifs varient selon la saison, la zone, la taille du bateau ou la puissance de son moteur.
Transporter votre bateau sur les routes
Si vous avez opté pour un pneumatique souple, pas de souci. Dégonflé, il rentre dans le coffre. Pour les autres, une remorque est nécessaire. Le poids de votre bateau est alors plus important.
Le permis B vous permet de tracter une remorque et un chargement n’excédant pas 750 kg, d’où l’attrait pour les moins de 6 m.
Au-delà, vous devrez passer un permis E. Sachez que les remorques d’un PTAC (poids total autorisé en charge) supérieur à 500 kg nécessitent une carte grise et une immatriculation spécifique.